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Déclaration du Sommet Economique Européen (French)

Introduction

En septembre 2014, 175 personnes faisant partie de 26 nations se sont ramassés à Amsterdam pour le premier Sommet Economique Européen. Le but du sommet : introduire des nouveaux paradigmes sur les finances et l’économie fondés sur l’héritage chrétien, la foi et la pensée ; et présenter des affaires transformationnelles comme un nouveau modèle pour le soulagement de la pauvreté et des solutions durables.

Le Sommet Economique Européen est un essai de résumer quelques concepts principaux qui ont résulté de cette réunion ainsi que d’autres idées que nous considérons importantes. Nous sommes conscients du fait qu’il serait impossible de résumer des milliers des années de la pensée chrétienne et son application dans ce domaine dans quelques pages courtes. Par conséquence, nous pressentons ce document modeste comme notre contribution à un débat en cours qui continuera dans les prochaines années.

Arleen Westerhof

Coordinateur, Sommet Economique Européen

 

Déclaration du Sommet Economique Européen

Nous, les participants et les organisateurs du Sommet Economique Européen, affirmons :

Que le positionnement approprié de l’économie et des affaires ne relève pas de la primordialité mais plutôt d’une partie composante d’un ensemble plus vaste. Des mots comme la richesse et la pauvreté ne font pas partie d’une simple terminologie financière, mais peuvent être aussi appliqués à d’autre domaines de la vie : relationnelle, spirituelle, émotionnelle, environnementale, etc. Que notre priorité principale est celle de notre relation, surtout avec notre Créateur.

Que cette conduite émerge de nos valeurs fondamentales et toute solution de longue-durée aux problèmes économiques doit commencer au-delà. Nous affirmons une acception judéo-chrétienne de la moralité qui est fondé sur le fait que Dieu est relationnel et que la Bible représente sa conception pour une société relationnelle.

Notre conviction que les principes économiques de la loi biblique représentent un cadre cohérent et que cela satisfait le besoin de justice, d’équité et d’effectivité plus pleinement que le consensus économique actuel.  A ce titre, nous affirmons de même notre engagement aux pratiques de pensée relationnelle et mutualité.

Notre conviction que le capitalisme, séparé de toute responsabilité sociale, sera finalement autodestructif.

Le besoin du développement du caractère personnel qui intègre les valeurs : foi, espoir, amour, générosité, intégrité, justice, service, responsabilité, courage, mettre les intérêts d’autrui avant soi-même et la sauvegarde de ces valeurs pour la génération prochaine. La culture surgit du caractère et les valeurs positives aident bâtir une culture positive ainsi que des institutions positives.

Que la famille en bonne santé est le point de départ d’une économie saine. La famille est l’endroit où nous apprenons se rapporter aux autres, où nous trouvons le lien entre la liberté personnelle et les limites personnelles, et où nous apprenons que la valeur d’une personne n’est pas estimée en fonction de sa capacité de contribution financière.

Que la transformation économique demande une approche multidisciplinaire et holistique. L’économie et les finances n’existent pas dans le vide et que toute approche efficace doit inclure :

– les affaires (stimuler la création des affaires profitables et durables qui apportent une valeur partagée entre toutes les parties prenantes (stakeholders) et qui entrainent un changement positif dans l’ensemble de l’économie, de la communauté, de l’environnement et du gouvernement)

– les medias (journalisme véridique et équilibré)

– l’éducation (promouvoir l’intelligence relationnelle à côté de l’enseignent)

– le gouvernement (encourager l’intégrité et la volonté d’agir en suivant l’intérêt national de longue-durée et non pas seulement les avantages de court-terme)

– l’Eglise (être le pionnier du modelage des relations et des valeurs parmi ses membres)

– l’art et le divertissement (répandre l’histoire de ceux qui pratiquent l’entreprise délivrée ou vivent de manière exemplaire)

  A. Nous appelons chaque personne à:

Prioriser le développement du propre caractère.

Chérir sa famille et ses autres relations.

Pratiquer la responsabilité en évitant l’accumulation (excessivement) de la dette personnelle et, le cas échéant,  de la rembourser dès que possible.

Vivre selon ses propres moyens.

Etre généreux.

Investir du temps et des ressources financières dans quelque chose qui profite aux autres.

  B. Nous appelons l’Eglise (en Europe) à:

Etre une communauté relationnelle exemplaire et promouvoir le développement des relations saines.

Etre le sens moral pour la prise des décisions dans le tableau complexe du 21e siècle par l’éducation de ses membres de l’acception de l’évangile holistique et son application pratique dans des différentes sphères sociales.

Lutter contre la culture de l’avidité par la promotion d’une culture de la générosité.

Encourager une culture de la responsabilité.

Soutenir le changement culturel tout en stimulant le débat public sur l’économie souhaitable.

Affirmer, équiper et lancer des hommes d’affaires pour desservir la société ainsi que pour trouver des solutions d’affaires pour les problèmes les plus difficiles de l’Europe.

S’impliquer dans la communauté et offrir l’aide financière aux personnes dans les régions avec un chômage élevé.

Soutenir ceux qui sont défavorisés et privés de leur droits, tant en Europe qu’à l’étranger, et parler en leur nom, au besoin.

  C. Nous appelons les entrepreneurs à:

Modéliser ce que cela signifie d’être relationnel et implémenter à cet effet des structures de soutien dans leurs propres affaires.

Reconcevoir leurs affaires pour construire des valeurs durables dans tout le spectre du capital – financière, physique, humain, naturel, spirituel et social.

Considérer comment leur relations, compétences, expériences et autre ressources pourrait être appliqués et utilisés dans leur collectivité, et dans les pays en développement, en fournissant de la formation d’affaires, en étant des mentors, en exploitant des opportunités d’investissement et en travaillant activement avec les ONG et les groups d’affaires qui ont un objectif similaire.

S’engager à mener leurs affaires avec intégrité, transparence, professionnalisme et excellence.

  D. Nous appelons les gouvernements à:

(i) Adopter de nouvelles paradigmes :

Travailler activement pour réduire le chômage, le sous-emploi et l’inégalité (des revenus) en permettant les affaires d’être transformationnelles afin de contribuer à la création d’emploi, à la prospérité, au développement et à la formation des communautés équitables.

Adopter de nouvelles matrices d’évaluation du progrès national à prendre en considération le capital humain, social et naturel, et non pas seulement le PIB.

Reconnaître que le flux de réfugiés en provenance des pays en développement est alimentée dans une large mesure par la pauvreté et la désertification, et en conséquence s’engager activement dans la lutte contre la pauvreté en contrant systématiquement la corruption ainsi que la désertification par le soutient des initiatives qui ont été reconnues pour leur effectivité, par exemple, la Régénération naturelle assistée (RNA).

(ii) Reformer le secteur d’entreprise :

Modifier la législation des sociétés et celle financière pour encourager le comportement responsable : « pas de gain sans responsabilité, pas d’investissement sans engagement, pas de profit sans participation »

Stimuler le secteur des PME.

Modifier la législation commerciale pour permettre la prise en considération des parties prenantes multiples (stakeholders) et non pas seulement des actionnaires (shareholders).

Coopérer avec les entreprises et les universités pour développer des nouvelles méthodes pour mesurer le dégrée de performance des sociétés en fonction des parties prenantes, en particulier dans le domaine du capital humain (employés), du capital social (clients et les communautés) et du capital naturel (environnement).

Exiger que la performance des parties prenantes soit mesurée et ensuite rapportée dans le bilan des entreprises et dans les déclarations de revenus à côté de l’information financière déjà existante.

Refocaliser les méga-entreprises en leur imposant une responsabilité publique en plus de leur ambition privée existante.

Poursuivre des règles mondiales et nationales efficaces en matière de fiscalité progressive et de transparence.

(iii) Reformer les secteurs bancaire et financière :

Réduire de manière significative et durable le niveau de la dette personnelle, d’entreprise et publique en utilisant le dialogue avec les parties concernées et la législation nationale en cas de besoin.

Décourager la spéculation et les transactions financières éloignés de l’économie réelle en soutenant des taxes sur les transactions financières et en légiférant un délai minimum de temps pendant que les actions doivent être détenues afin de pouvoir être revendues.

Démonter le marché des dérivés.

Décourager l’emprunt et le prêt basés sur la dette et encourager le financement à base d’actions.

Augmenter le niveau de la réserve financière que les banques et les institutions financières sont tenues à maintenir.

Limiter la taille des banques basé sur un pourcentage de la taille de l’économie nationale (PIB), afin de les décourager de devenir “too big to fail» et d’encourager la concurrence.

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